Alexandre Zevaes - De la semaine sanglante au Congrès de Marseille (1871-1879) - PDF
Alexandre Zevaes - De la semaine sanglante au Congrès de Marseille (1871-1879) - PDF
Format original 120x180 mm, 88 pages
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Sommaire :
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De la Semaine Sanglante au Congrès de Marseille (1871-1879)
- Ce chapitre retrace l'histoire des partis socialistes en France entre 1871 et 1879, en mettant l'accent sur les conséquences de la répression de la Commune de Paris et la lutte pour l'amnistie des communards. Il décrit la dispersion des militants ouvriers, la loi du 14 mars 1872 interdisant l'Internationale, et les efforts pour reconstituer le mouvement ouvrier malgré les persécutions. Les congrès ouvriers de 1876 à 1879 marquent la renaissance du syndicalisme et la montée des idées collectivistes.
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L'Internationale après la Commune
- Après la Commune, la répression décime les rangs des ouvriers parisiens, et la loi de 1872 interdit l'Internationale. Les sections de l'Internationale disparaissent, mais certains groupes continuent leur activité clandestine, notamment dans le Midi. Des figures comme Paul Brousse et Jules Guesde jouent un rôle clé dans la propagande révolutionnaire. Les congrès de l'Internationale, comme celui de La Haye (1872), montrent les divisions entre marxistes et anarchistes.
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La Lutte pour l'Amnistie
- Ce chapitre décrit les efforts pour obtenir l'amnistie des communards condamnés après 1871. Des figures comme Victor Hugo et Louis Blanc militent pour une amnistie totale, mais les majorités parlementaires restent hostiles. L'élection de Blanqui à Bordeaux en 1879 marque un tournant, et l'amnistie partielle est votée en 1879, suivie d'une amnistie totale en 1880.
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Le Mouvement Ouvrier de 1872 à 1876
- La défaite de la Commune freine le développement syndical, et les syndicats se reconstituent avec prudence, évitant les revendications politiques. Le Cercle de l'Union syndicale ouvrière, fondé en 1872, est dissous par la police. Les délégations ouvrières aux expositions de Vienne (1873) et Philadelphie (1876) marquent une reprise du mouvement. Le Congrès ouvrier de Paris (1876) adopte un ton modéré, mais les blanquistes et anarchistes critiquent son manque de radicalité.
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L'Égalité - Le Prolétaire
- Ce chapitre analyse les journaux L'Égalité (fondé par Jules Guesde en 1877) et Le Prolétaire (1878), qui jouent un rôle clé dans la diffusion des idées socialistes. L'Égalité vulgarise les théories collectivistes et soutient les grèves, tandis que Le Prolétaire adopte une ligne plus modérée, reflétant les divisions au sein du mouvement ouvrier.
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Le Socialisme devant la 10e Chambre
- Le Congrès ouvrier de Lyon (1878) montre une timide montée des idées collectivistes, mais reste dominé par des revendications modérées. Les débats sur la propriété collective et la représentation ouvrière illustrent les tensions entre réformistes et révolutionnaires. Les socialistes commencent à s'organiser pour les élections, mais leur influence reste limitée.
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