Stehlin, Paul | Témoignage pour l'histoire

Collection : L'histoire que nous vivons . Broché, couv. souple à rabats, dos un peu plissé. Papier légèrement jauni, 2 cahiers photos en noir. Couv. un peu défraichie. Le général d'armée aérienne Paul Stehlin, ancien chef d'état-major de l'armée de l'Air, témoin pour l'Histoire, et son témoignage fait revivre toute une série d'événements internationaux premiers grandeur nature à propos desquels Paul Stehlin peut dire : « J'y étais. » Sa présence, tout au long de sa carrière militaire, aux points chauds du globe, s'explique, autant que par une succession de coïncidences, par le fait qu'il a embrassé la carrière des armes, puis s'est orienté vers l'aviation de chasse, l'Alsacien Paul Stehlin dut à sa connaissance particulière de la langue allemande d'être très vite spécialisé dans le renseignement militaire. C'est son appartenance au 2e Bureau-Air qui explique sa nomination, au cours des années 30, comme attaché de l'Air adjoint en Allemagne. Sa mission étant de renseigner, il fallut bien, d'abord, qu'il parvint à s'informer. D'où ses contacts avec Goering et son entourage — notamment Olga Riegele, sœur du Reichsmarschall, et avec Bodenschatz, ancien, comme Goering, de l'escadrille Richthofen. D'où sa présence, le 29 septembre 1938, à la conférence de Munich, sa visite au nid d'aigle du Führer avec François-Poncet, son départ de Berlin avec le dernier train diplomatique en septembre 1939. D'où aussi ses missions auprès du maréchal Mannherheim pendant la guerre russo-finlandaise ou en Norvège au moment de l'expédition alliée. En fait, malgré la vocation qui l'a poussé d'abord à s'engager dans l'aviation de chasse, il obtient de reprendre après la campagne de France pour laquelle il obtient de reprendre une commandement dans l'aviation de chasse, agira à Vichy, notamment au moment du « coup du 13 décembre » et accompagnera l'amiral Darlan lorsque celui-ci rencontrera Hitler pour la première fois. Ensuite, c'est sur l'Afrique du Nord, les campagnes de Tunisie et d'Italie que porte le témoignage du général Stehlin — et, bien entendu, sur la deuxième campagne de France. Les dernières pages, écrites par un officier qui atteignit le sommet de la hiérarchie militaire dans son arme, pour avoir toujours combattu le militarisme allemand, expriment les espoirs d'un européen authentique en une solidarité occidentale où il voit le meilleur gage de paix et de réconciliation. (14E3)"