CAHIERS ANDRÉ GIDE Les cahiers de la Petite Dame 4 | LES CAHIERS DE LA PETITE DAME 4 1918-1929
CAHIERS ANDRÉ GIDE Les cahiers de la Petite Dame 4 | LES CAHIERS DE LA PETITE DAME 4 1918-1929 | GALLIMARD,1973,1 vol., 150x210 mm, 461p. ;,(G8)
Broché, très bon état 1 vol., 150x210 mm, 461p. Cette Correspondance est, à coup sûr, celle de l’amitié, d’une grande amitié constante, où la littérature a sa part, tout comme y figurent, du côté de Gide, les projets et leurs réalisations. Que Maria sait bien analyser, commenter, amender, et avec quel tact ! Mais cette Correspondance est également celle d’une certaine atmosphère : on s’y plonge et c’est la vie que l’on y rencontre. On y croise les gens tels qu’ils sont, le mode de vie qui était le leur : voyages d’agrément, mais aussi cures, départs dans les maisons de campagne, spectacles, livres, vie familiale, etc. À l’instar des pommes de Gauguin, qui ne perdent pas leur fraîcheur, c’est ici un présent qui ne passe pas : il est mis en paroles, en histoires souvent, à mi-chemin de la conversation et de la littérature ; l’humanité et l’humanisme de ce duo amical se transmettent au lecteur d’aujourd’hui et de demain. En dehors des qualités littéraires des deux comparses, de leur curiosité insatiable, de leur ouverture d’esprit, de leur générosité aussi, cette Correspondance substantielle permet de revisiter toute une époque. Les incidences historiques ont profondément influencé la nôtre et retiennent son attention – pourquoi négligerions-nous le plaisir et l’intérêt de ce long témoignage de l’intérieur, de ce savoir-vivre, de cette quête du vivre ensemble ? Car la richesse va de l’histoire personnelle à l’Histoire en France et en Europe, des lectures à la critique, de la gestation à l’œuvre, du quotidien parfois mal vécu à son récit maîtrisé. À ce titre, ces lettres ne forment-elle pas un éclairage indispensable, et pour lors un prolongement bienvenu de leurs œuvres respectives ? 24 Ibid., p. 159-160 (22 juillet 1904). Martine SAGAERT Maria Van Rysselberghe, une femme libre, une personnalité littéraire Cette communication s’inscrit dans le cadre des Journées Catherine Gide du Lavandou. Catherine Gide a toujours facilité les recherches sur l’œuvre de son père, mais elle a également permis que se réalisent des travaux sur l’entourage de Gide, notamment sur Juliette Gide — en donnant accès aux cahiers de compte de Juliette Gide — et sur Maria Van Rysselberghe en permettant, dès 1975, la publication des Cahiers de la Petite Dame. Ces rencontres de 2016 autour de Maria Van Rysselberghe sont particulièrement bienvenues, non seulement parce que de nouvelles publications, comme celle que nous devons à Peter Schnyder et à Juliette Solvès, enrichissent notre connaissance, mais parce qu’elles permettent de croiser plusieurs axes de recherche : l’œuvre d’André Gide, l’histoire des femmes et l’histoire littéraire des auteures belges. C’est au carrefour de ces chemins qu’il serait intéressant de donner à voir la spécificité de Maria Van Rysselberghe. Histoire des femmes En 1972, à la suite du mouvement de libération des femmes, Michelle Perrot pose la question : Les femmes ont-elles une histoire? Vingt ans après, en 1991-1992, paraît L’Histoire des femmes en Occident (dir. Michelle Perrot et Georges Duby). Et Françoise Thébaud publie une Histoire des femmes en 1998, qui sera rééditée et augmentée en 2007, avec un nouveau titre Histoire des femmes et du genre. Les recherches évoluent et ce qui semblait juste dans les années 1970 et qui pourrait se résumer grosso modo comme suit : la domination masculine a entraîné « une majorité de femmes victimes et une minorité de rebelles » a fait place à des « analyses plus nuancées et à des approches plus (G8)"
Fiche technique
JE00000013
1 Livre
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