Les premières journalistes : 1830-1850
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Adler, Laure | Les premières journalistes : 1830-1850

30,00 € TTC

30,00 € HT

Prix Club : 22,50 € TTC

Adler, Laure | Les premières journalistes : 1830-1850 | Payot (Paris),1979,231 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm

A l'aube du féminisme. Broché, couverture souple insolée. Intérieur très frais. Bon état. Elles étaient couturières ou lingères. Elles étaient descendues dans la rue en 1830, puis, déçues, amères après la révolution trahie, elles entrèrent dans une secte socia-liste communautaire : le saint-simonisme. Là. entre femmes, entre prolétaires, elles se réunirent, mirent leurs économies en commun et fondèrent le premier journal féministe français. Il était écrit, dirigé, géré, distribué par des femmes. L’expérience dura deux ans. Cela ne s’arrêta pas là. Des bourgeoises, plus cultivées, moins libertaires peut-être, mais avec obstination et talent, lancèrent toute une série de journaux féminins, spécialement écrits pour les femmes. La bourgeoise cultivée devenait émancipée. Si, auparavant, leurs maris ne leur reconnaissaient que des devoirs, elles acquerront désormais des droits : droit de penser, droit de s’exprimer, droit de régner dans leur foyer. Bref, on arrivait au règne de la liberté. Dès les débuts de la révolution de 48, les prolétaires et les bourgeoises se réunirent et firent ensemble, quotidiennement, le journal, qu’à bon droit, elles pouvaient appeler le journal de toutes les femmes. Ce fut avec la répression de juin puis avec la trahison de nos chers socialistes que la presse féministe s’éteignit. Il faudra attendre l’après 68 pour la voir renaître, aussi diverse, vive, provocante qu’en 1832. (8D3)"

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Fiche technique
DF00000601
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