Plan de Paris dit Plan de Turgot en couleurs et au format original
Voici la première et l'unique édition en COULEURS à l'échelle ORIGINALE de ce célèbre plan. Notre plan est présenté en 22 feuilles de format 90x60 cm, pliées en deux et insérées dans une boite cloche blanche d'un format de 45x60 cm. On retrouve les 20 planches originales numérisées en haute définition à partir d'un plan d'époque qui a été entièrement aquarellé ; Une planche complémentaire contenant le plan assemblé et une planche contenant les texte de présentation en français et anglais.
Les boites de format 45x60 cm, sont fabriquées et arrivées en stock. L'Impression du plan est en cours.
Suite à un soucis de santé, je ne pourrais commencer les expéditions que début septembre. Et avec les vacances et les JO, il valait mieux éviter août pour un envoi postal.
Ce Plan de Paris, commencé l’année 1734, a été dressé sous les ordres de Michel Étienne Turgot, prévôt des marchands de la capitale. Sa gravure achevée en 1739 nous livre sans doute le plus beau plan de Paris de l’avant-Révolution, le dernier conçu « à vue d’oiseau ». Constitué de 20 planches de format 90x60 cm, gravé sur cuivre, il a toujours été présenté en noir. La seule version éditée en couleurs l'a été par mes soins en 2013 mais à l'échelle 1/2. Épuisé, j'ai souhaité maintenant le republier dans son monumental format original.
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Plan dressé par Louis Bretez, par ordre de Turgot, 1734-1739
Ce plan termine la série des plans à vol d’oiseau, et si, passé cette époque, on en voit paraître encore quelques-uns de ce genre, ce sont des plans plus anciens, copiés ou rajeunis. Louis Bretez, qui le dessina vers 1734, dérogea à l’usage généralement admis d’orienter les cartes selon la méridienne, parce que, voulant donner de Paris une image en élévation, il dut, à l’exemple des anciens géographes, préférer un système qui permît de voir de face les portails de nos anciennes églises, si nombreuses encore, églises qui, pour la plupart, avaient leur façade tournée vers l’occident.
Le dessin ordonné par Turgot était achevé en 1734 ; il représente donc l’état de Paris à cette époque. Claude Lucas, qui le grava jusqu'en 1739. Il a la prétention de représenter d’après nature, non pas seulement les édifices et les hôtels les plus remarquables, mais aussi toutes les maisons particulières avec cours et jardins. Le choix qu’on fit du genre à vol d’oiseau dut entraîner des frais immenses. « Le plan de Lucas finira par être d’un prix inestimable lorsque le maître des maîtres (le Temps) aura fait disparaître le reste des magnifiques constructions dont Paris était orné avant 1789. »
L’image de Paris qu’il représente offre encore, beaucoup d’attraits et de documents à l’archéologie. Le petit nombre de vieux édifices qui ont survécu disparaît, de nos jours, si rapidement, ou subit de si étranges métamorphoses sous le hideux masque du replâtrage, que le Paris de Turgot, en proie à nos mille projets d’alignements et d’agrandissements, devra bientôt s’appeler à son tour le vieux Paris.
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