Revue Atlantis N°057 / 1935 / L’Atlantide et la science / REIMPRESSION

Le numéro 57 du magazine *Atlantis*, datant de janvier-février 1935, se penche sur la relation entre la science et l'Atlantide, abordant les découvertes récentes et les théories autour de l'existence de l'Atlantide. L'éditorial initie le débat en mentionnant les communications récentes à l'Académie des Sciences qui, basées sur des études géologiques et botaniques, concluent à l'inexistence de l'Atlantide. Toutefois, le magazine met en lumière les divergences entre ces conclusions et d'autres théories soutenant l'existence de l'Atlantide, notamment en se basant sur la diversité des traditions et des légendes entourant cette énigme historique.

Des experts discutent de l'impact des submersions atlantiques sur le climat et la botanique, soulignant les changements climatiques qui ont accompagné la fin de l'Atlantide et comment ces changements ont influencé la distribution des espèces végétales entre l'Europe et l'Amérique. L'analyse de la flore et des conditions climatiques de l'époque fournit ainsi des indices sur l'existence d'un continent disparu et sur les migrations des peuples suite à ces catastrophes naturelles.

Le document explore également l'idée que les récits de l'Atlantide dans les textes de Platon pourraient avoir été influencés par des événements réels de submersions de terres dans l'Atlantique, notamment à l'âge du bronze, et comment ces événements pourraient être liés aux traditions orales qui ont survécu jusqu'à l'époque de Platon.

En résumé, ce numéro d'*Atlantis* propose une exploration multidisciplinaire de l'Atlantide, mêlant géologie, botanique, et histoire, pour tenter de démêler le mythe de la réalité. Il suggère que, loin d'être une pure invention, les récits de l'Atlantide pourraient reposer sur des bases rationnelles, liées aux changements environnementaux et aux migrations des peuples de l'Antiquité. Cette édition du magazine offre une perspective fascinante sur une des plus grandes énigmes de l'histoire humaine, invitant à la réflexion sur l'impact des catastrophes naturelles sur le cours de l'histoire et sur la mémoire collective.