Maudonnet, Paul | Cent clochers d'Anjou, présentation de Henri Enguehard.
Maudonnet, Paul | Cent clochers d'Anjou, présentation de Henri Enguehard. | Aux Nalets d'Anjou (Gennes),1974,45 p. : ill. ; 38 cm
En feuilles pliées, sous double chemise (une souple illustrée, une rigide anonyme) et boitier. 51 gravures à pleine page d'églises d'Anjou. Tirage de tête à 50 exemplaires sur grand velin d'Arches filigrané numéroté. Notre exemplaire non numéroté mais imprimé Hors commerce est bien sur grand velin d'Arche filigrané. Très grand de marge car non coupé (les traits de coupe sont toujours visibles). Boitier très légèrement fendillé sur qq cm et un peu défraichi. Sinon comme neuf. CENT CLOCHERS des églises du département de MAINE-et-LOIRE sont classés parmi les MONUMENTS HISTORIQUES. Un clocher, c’est un élan vers le ciel, c’est aussi un signal. Il se voit de très loin. Sa fine silhouette de pierre ou d’ardoise annonce le cœur du pays. Ce n’est pas un signal uniforme comme un poteau des Ponts-et-Chaussées. Il emprunte tous les visages : il a sa personnalité propre. Nous n’avons pas en ANJOU deux exemplaires du même type. Les clochers appellent à la prière par la voix de leurs cloches de bronze. Ils sont diversement placés sur les églises. Dans les édifices anciens ils sont souvent plantés sur la croisée du transept. Mais, dans la plupart des cas, ils sont sur le côté et l’on en voit près du pignon ouest comme à la Cathédrale d’ANGERS et à SAINT-SERGE. Dans les anciennes abbayes, la tour des cloches de F Abbé était séparée de l’église, c’est le cas de la Tour Saint-Aubin et de l’ancienne Abbaye SAINT-NICOLAS. Jusqu’au VIIIe siècle, les églises n’avaient pas de cloches. C’est vers cette époque qu’au moyen de petites cloches on commença d’annoncer les offices. Mais ce n’est qu’au XIIe siècle que l’on vit la fonte de grosses cloches et leur mise à l’abri dans des clochers... (11A6)"
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