PATORNI Aurèle - LE FOU. Poèmes. Edition illustrée par Edouard Chimot
PATORNI Aurèle - LE FOU. Poèmes. Edition illustrée par Edouard Chimot
Paris. Aux dépens des auteurs. 1921. Un vol. in-4° (20x28 cm), broché, 72 pp. Contenant 6 eaux-fortes et 6 bois gravés. Tirage total de 245 exemplaires dont 1 ex. unique avec les dessins originaux, 12 ex. sur Japon à la forme, 12 ex. sur japon impérial, 55 ex. sur vélin impérial contenant un tirage à part en gris des eaux-fortes, un tirage à part en couleurs de eaux-fortes et un tirage à part des bois terminés et 150 ex. sans tirage à part des bois. Exemplaire N° 65 contient bien le tirage à part des bois et le tirage en couleurs des eaux-fortes. Enrichi en page de garde, d'un poème mansucrit inédit, signé Patorni (4 paragraphes de 16 alexandrins). Couverture rempliée sans dos et scotchée.... Tirage de tête peu courant et unique avec ce poème manuscrit en page de garde. Aurèle Patorni (1880-1955). Fils d'un capitaine de l'armée, il naît le 26 juin 1880 à Paris dans une famille de la bourgeoisie. Après une formation pour être avocat, on le retrouve libraire près des Champs-Elysées au lendemain de la Première Guerre mondiale. Sensibilisé aux problèmes sociaux, il participe au mouvement pacifiste et libertaire, et collabore à de nombreux journaux ou revues tels que Le Réfractaire, La Clameur, La Patrie humaine, L'Insurgé, L'Almanach de la paix, La Revue anarchiste, La Voix libertaire, Le Libertaire… Militant de la Ligue des réfractaires à toutes les guerres, il prend part également au mouvement néomalthusien et à son organe, La Grande Réforme, édité par Eugène Humbert. Bon orateur, il effectue de nombreuses tournées de conférences. Ecrivain, il a également un certain succès en littérature avec la publication de plusieurs romans. Il écrit aussi des pièces pour le théâtre, des opérettes, des poèmes et des chansons que sa compagne Régina Casadesus, pianiste de talent, met en musique. En 1936, il joint ses efforts à Louis Lecoin en collaborant à SIA, organe de la Solidarité internationale antifasciste (SIA), ce qui lui vaudra à la veille de la Seconde Guerre mondiale d'être inquiété par la justice pour un article sur la limitation des naissances. Dès la fin de la guerre, il participe au journal de Louis Louvet CQFD (« Ce qu'il faut dire ») puis à Défense de l'homme, la revue de Lecoin. Il dut subir une intervention chirurgicale en novembre 1955 et mourut à Paris deux mois après, le 25 décembre, d'une congestion cérébrale. (D'après le Dictionnaire internationale des militants anarchistes.) (D1)
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LA1110
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