Les Suspects en 1858 : Étude historique sur l'application de la loi de sûreté générale
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Ténot, Eugène | Les Suspects en 1858 : Étude historique sur l'application de la loi de sûreté générale, emprisonnements, transp

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Ténot, Eugène | Les Suspects en 1858 : Étude historique sur l'application de la loi de sûreté générale, emprisonnements, transportations... | A. Le Chevalier (Paris),1869,In-8° (14x23 cm), 331 p. ;,(11E6)
Les Suspects en 1858 : Étude historique sur l'application de la loi de sûreté générale, emprisonnements, transportations, par Eugène Ténot et Antonin Dubost. Demi-reliure basane marron foncé. Dos rond à filets dorés. Rousseurs. Sinon TBE. Résumé : « Les Suspects en 1858 » d’Eugène Ténot et Antonin Dubost analyse l’application de la Loi de Sûreté Générale sous le Second Empire, entre 1852 et 1858, une période marquée par la répression politique après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, qui s’appuie sur un plébiscite truqué pour instaurer un régime autoritaire, légitimant la concentration des pouvoirs entre ses mains, tandis que l’armée, la magistrature et le clergé soutiennent ce nouveau régime, écrasant les républicains, socialistes et opposants par des arrestations arbitraires, des exilés (Cayenne, Algérie) et des exécutions. --- En 1852, la France est divisée entre partisans de l’ordre et républicains, ces derniers étant systématiquement réprimés par des conseils de guerre et des commissions mixtes jugeant sans procédure, tandis que la bourgeoisie conservatrice, l’armée et le clergé célèbrent la fin de l’instabilité politique ; la confiscation des biens de la famille d’Orléans, bien que contestée par certains ministres, renforce le clientélisme impérial, redistribuant les richesses à l’armée, au clergé et aux ouvriers sous forme de subventions, tout en consolidant le pouvoir absolu de Bonaparte, qui se proclame empereur Napoléon III en 1852. --- La Constitution de 1852, bien qu’invoquant la souveraineté nationale, concentre tous les pouvoirs entre les mains de l’Empereur, rendant illusoire sa responsabilité devant le peuple : le Sénat, nommé par Napoléon III, et le Corps législatif, élu sous contrôle (candidats désignés, presse muselée, réunions interdites), ne peuvent s’opposer à sa volonté, tandis que le Conseil d’État, entièrement soumis, achève de supprimer tout contre-pouvoir, transformant la démocratie en façade d’un régime dictatorial. --- Entre 1852 et 1856, l’Empire atteint son apogée grâce à une propagande célébrant l’ordre et la prospérité, tandis que la spéculation financière, le luxe et la corruption remplacent les idéaux républicains ; la société, démoralisée, voit ses élites (intellectuels, artistes, anciens dirigeants comme Thiers ou Victor Hugo) refuser de se rallier, isolant Napoléon III, méprisé par les monarchies européennes et dépendant d’une armée utilisée pour mater la population, mais dont les doutes grandissent face à sa mission répressive. --- À partir de 1856, des signes de contestation émergent : malgré la fraude électorale, des républicains sont élus à Paris et Lyon en 1857, refusant de prêter serment, tandis que des écrits clandestins (comme Les Châtiments de Hugo) et des complots (Affaire de l’Opéra-Comique) révèlent une opposition persistante, poussant l’Empereur à chercher une diversion extérieure pour unifier la nation, trouvée dans la querelle des Lieux Saints et la guerre de Crimée (1853-1856). --- La guerre de Crimée, déclenchée par le conflit entre la Russie et l’Empire ottoman, permet à Napoléon III de s’allier à l’Angleterre pour contrer le tsar Nicolas Ier, espérant renforcer sa légitimité et détourner l’attention des problèmes intérieurs ; malgré des victoires (prise de Sébastopol en 1855), le conflit révèle l’incompétence des généraux (comme Saint-Arnaud) et coûte cher en vies humaines, sans parvenir à unifier durablement la nation, les républicains réalisant avoir été manipulés par un régime utilisant le patriotisme à des fins politiques. --- Après la guerre, l’Empire, affaibli par son coût humain et financier, voit la contestation reprendre : l’opposition s’organise autour de figures comme Jules Favre, tandis que Napoléon III, malade et critiqué, amorce des réformes superficiales (amnisties partielles, assouplissement de la censure), sans remettre en cause l’autoritarisme du régime, préparant le terrain pour les crises futures qui mèneront à sa chute en 1870 et à l’avènement de la Troisième République. (11E6)"

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