Hallays, André | En flânant, A travers l'Exposition de 1900
Hallays, André | En flânant, A travers l'Exposition de 1900 | Perrin (Paris),1901,1 vol. In-12 (12x19 cm), 307 p. ;,()
Demi-reliure chagrin vert bouteille viré au marron sur le dos. Dos à nerfs. Titre doré. Couv. souple originale conservée. Papier un peu jauni en marge. Très bon état. L'Exposition Universelle de 1900 inaugurée par le président de la République Emile Loubet a été organisée entre l'esplanade des Invalides et le Champs de Mars.L'Art Nouveau y est à l'honneur, les Petit Palais et le Grand Palais ,de même que les entrées du Métropolitain d'Hector Guimard sont des exemples représentatifs de ce courant. Apparu au début des années 1890, l’Art nouveau s’est diffusé dans toute l’Europe, renouvelant les arts décoratifs et l’architecture. L'introduction du texte explique que les notes présentées ont été initialement publiées dans le "Journal des Débats" et écrites au jour le jour avant d'être rassemblées pour publication. L'auteur reconnaît le caractère désorganisé et spontané de ses écrits, qu'il a choisi de conserver pour refléter l'esprit désordonné de l'Exposition de 1900 à Paris. Il décrit l'Exposition comme un amalgame de merveilles industrielles et artistiques sur les rives de la Seine, caractérisée par un désordre qui en fait le charme. L'auteur critique également la politisation de l'événement, où les opinions étaient souvent polarisées et influencées par des considérations politiques plutôt que par une appréciation objective de l'Exposition. Il déplore le manque de goût dans certains aspects de l'Exposition, qui selon lui reflétait mal le vrai génie français caractérisé par une mesure et une délicatesse. La description de l'Exposition souligne les défauts organisationnels, comme l'absence de plans clairs ou de guides pour les visiteurs, rendant difficile l'appréciation pleine des expositions. Le texte évoque un sentiment de désenchantement face à la manière dont les présentations étaient organisées et l'impression générale de chaos qui en résultait. Enfin, l'auteur exprime sa nostalgie pour un temps où les œuvres étaient réalisées avec une pensée pour l'avenir et non juste pour des divertissements éphémères. Il critique la destruction rapide des installations après l'Exposition, la comparant à un gaspillage d'efforts pour un plaisir de courte durée, contrastant avec la rhétorique de solidarité souvent utilisée dans les discours officiels. Le texte se termine sur une note ironique, soulignant le contraste entre les idéaux proclamés et la réalité éphémère de l'Exposition. (10E4)"
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